Système Familial Intérieur ou IFS (Internal Family System)

C’est comme si, en chacun de nous, vivait toute une famille de parts. Une famille qui, malheureusement, se trouve souvent dans un état de dysfonctionnement plus ou moins sérieux. Cette méthode permet de prendre conscience du système qui s’est mis en place à un moment donné dans notre vie, de comprendre pourquoi ce système fonctionne de cette manière et permet peu à peu de retrouver un accès à notre vraie nature et de redécouvrir une autonomie et un fonctionnement plus conscient, en équilibre entre les différents aspects de notre personne. Le modèle IFS est un nouveau modèle de psychothérapie qui propose une façon claire, pragmatique et innovante d’aborder et de résoudre les conflits psychiques et les difficultés relationnelles. Thérapeute et patient sont engagés dans une relation collaborative et créative, qui est la source première des transformations qui surviendront au cours du travail psychothérapeutique.
La formation continue en IFS m’a permis d’explorer certains thèmes (les addictions, la honte, célébrer le système déchargé, la somatique…) et de me former pour élargir le cadre de ma pratique thérapeutique.
Je suis formée à la thérapie pour les enfants, les ados et à la thérapie relationnelle (thérapie IFS de couple) selon le modèle IFIO de Toni Herbine-Blank (Intimacy from the Inside Out).

Plus d’informations sur l’IFS ici.

Pour ma part, j’ai eu une enfance difficile. Pour survivre, j’ai été obligé de rompre avec mon essentiel, avec une partie importante de mon moi profond. J’ai dû rentrer dans le moule, renoncer à ma spontanéité et laisser certains de mes talents en friche. J’ai ainsi développé ce qu’on appelle un “soi de survie”, qui m’a éloigné de mon authenticité, de ce que je voulais et qui j’étais vraiment. (…) Il faut comprendre que les parties reniées, écrasées, humiliées de soi mènent une existance de sans-abris à l’intérieur de l’être. Tôt ou tard, elles agissent comme des zones d’inflamation qui bloquent le fonctionnement habituel.

Guy Corneau, dans Néosanté, mai 2011.